Betty Achard me fait l'honneur d'une gentille recension dans la revue Le Bel Âge.
Elle dit que mon roman est inclassable.
Dans le doute, j'ai décidé d'en être flatté.
Puis, à Radio-Canada (Ottawa-Gatineau), Andrée Poulin, chroniqueuse littéraire à l'émission Divines tentations, dit toutes sortes de belles choses sur L'oreille absolue. Le lien est ici. Ça commence vers 6 min. 44 sec.
http://www.radio-canada.ca/audio-video/pop.shtml#urlMedia=http://www.radio-canada.ca/Medianet/2013/CBOF/Divinestentations201304130917.asx
Le magazine Internet Culture hebdo publie aussi une brève sur L'oreille absolue, qui le recommande hautement à ses lecteurs:
"Le milieu musical classique décrit comme jamais
Vous les voyez à l’orchestre ces musiciens harmonisant leurs instruments sous la baguette du chef d’orchestre dans des pages de Sibelius ou Glazounov. Mais qui sont ces êtres au plan humain. Vous aurez toutes les réponses ou presque dans L’oreille absolue un roman de Mathieu Boutin qui a entrepris des études au Conservatoire en violon. Instrument qui lui a été utile pour payer ses études de droit. Il raconte ici à travers Robert et David les chemins entrecroisés de deux violonistes. Le romancier qui aborde le roman adulte pour la première fois, nous peint la vie musicale classique au plan affectif et social. Beaucoup de tourments au demeurant. En passant c’est un livre que nous recommandons hautement."
http://www.culturehebdo.com/livres_mars_2013.htm
C'est la langue dans la joue que je dis "On parle de moi!". C'est en fait en référence à un bout de dialogue dans le film La discrète, dans lequel joue le fabuleux Fabrice Luchini. L'éditeur aigri avec lequel Antoine (le personnage joué par Luchini) a accepté de collaborer se moque d'un vieil auteur qui insiste pour que l'on tire son ouvrage à 1500 exemplaires, affirmant : "Vous les vendrez tous; on parle beaucoup de moi en ce moment!".
Une fois l'auteur parti, l'éditeur se tourne vers Antoine (Luchini) et lui dit quelque chose comme:
"On parle beaucoup de moi... Ah oui, comme quand il entre au Café: Alors, Monsieur Blanchard, comme ça va ce matin?"
J'avoue ne pas être au-dessus de ces vanités. Je prends plaisir à quelque attention qu'on puisse donner à mon roman et je rosis à l'idée qu'on puisse penser ou dire des choses jolies sur mon compte. À l'autre bout de ce spectre, je ne digère toujours pas que Bernard Pivot tarde tant à me transmettre ses félicitations.