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16 avril : On parle de moi!

4/16/2013

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Betty Achard me fait l'honneur d'une gentille recension dans la revue Le Bel Âge. 
Elle dit que mon roman est inclassable. 
Dans le doute, j'ai décidé d'en être flatté.

Puis, à Radio-Canada (Ottawa-Gatineau), Andrée Poulin, chroniqueuse littéraire  à l'émission Divines tentations, dit toutes sortes de belles choses sur L'oreille absolue. Le lien est ici. Ça commence vers 6 min. 44 sec.
http://www.radio-canada.ca/audio-video/pop.shtml#urlMedia=http://www.radio-canada.ca/Medianet/2013/CBOF/Divinestentations201304130917.asx

Le magazine Internet Culture hebdo publie aussi une brève sur L'oreille absolue, qui le recommande hautement à ses lecteurs:

"Le milieu musical classique décrit comme jamais
 Vous les voyez à l’orchestre ces musiciens harmonisant leurs instruments sous la baguette du chef d’orchestre dans des pages de Sibelius ou Glazounov. Mais qui sont ces êtres au plan humain. Vous aurez toutes les réponses ou presque dans L’oreille absolue un roman de Mathieu Boutin qui a entrepris des études au Conservatoire en violon. Instrument qui lui a été utile pour payer ses études de droit. Il raconte ici à travers Robert et David les chemins entrecroisés de deux violonistes. Le romancier qui aborde le roman adulte pour la première fois, nous peint la vie musicale classique au plan affectif et social. Beaucoup de tourments au demeurant. En passant c’est un livre que nous recommandons hautement."

http://www.culturehebdo.com/livres_mars_2013.htm


C'est la langue dans la joue que je dis "On parle de moi!". C'est en fait en référence à un bout de dialogue dans le film La discrète, dans lequel joue le fabuleux Fabrice Luchini. L'éditeur aigri avec lequel Antoine (le personnage joué par Luchini) a accepté de collaborer se moque d'un vieil auteur qui insiste pour que l'on tire son ouvrage à 1500 exemplaires, affirmant : "Vous les vendrez tous; on parle beaucoup de moi en ce moment!".

Une fois l'auteur parti, l'éditeur se tourne vers Antoine (Luchini) et lui dit quelque chose comme:

"On parle beaucoup de moi... Ah oui, comme quand il entre au Café: Alors, Monsieur Blanchard, comme ça va ce matin?"

J'avoue ne pas être au-dessus de ces vanités. Je prends plaisir à quelque attention qu'on puisse donner à mon roman et je rosis à l'idée qu'on puisse penser ou dire des choses jolies sur mon compte. À l'autre bout de ce spectre, je ne digère toujours pas que Bernard Pivot tarde tant à me transmettre ses félicitations.
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12 avrilUne jolie critique qui m'a fait plaisir, par l'auteur et blogueur Claude Daigneault

4/12/2013

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"Un deuxième bonheur de lecture s’avère ce premier roman pour adultes de Mathieu Boutin. Musicien, humoriste, faisant parallèlement carrière dans le monde juridique, il a aussi publié plusieurs livres jeunesse. Je crois qu’il n’en fallait pas plus pour m’inciter à lire ce livre. 
Dès les pages liminaires, l’humour se manifeste et on découvre une façon d’écrire farfelue. L’auteur multiplie les blagues et les courtes remarques amusantes en profitant d’un vocabulaire musical qu’il étale volontiers. Il ne se gêne pas non plus pour formuler ici et là des commentaires acides sur ce qu’il appelle « la fausse musique classique » tel « Con te partiro ». N’importe quelle situation peut être prétexte à un soubresaut de sarcasmes ou de commentaires délicieusement ironiques. 
Le roman est fondé sur le travail de quatre jeunes musiciens qui jouent devant des publics bariolés à l’occasion d’événements sociaux, de mariages, d’enterrements, de « partys » de bureau ou de banquets de toute nature. Ils sont membres d’un orchestre symphonique, mais ne roulent pas sur l’or. 
La venue inattendue d’un violoniste quinquagénaire et célibataire dans leur existence va faire prendre une drôle de tournure à leur travail à la pige. Sa mère alzheimer va s’inscrire dans la trame du récit comme une poignante tragi-comédie qui donne plus de profondeur au roman. 
L’auteur a une façon détachée et délicieusement amusée de traiter les rapports sexuels. Il se montre aussi poliment iconoclaste et son sens du ridicule lui permet d’élaborer de belles évocations de scènes gênantes. Sa description sarcastique d’une fête de membres du barreau a toutes les caractéristiques d’une pièce d’anthologie. Sa vaste connaissance du vocabulaire de la musique classique le sert bien dans la description des sentiments ou des émotions ressentis. 
Le lecteur bénéficie du roman comme d’une sorte d’apprentissage de l’écoute de la musique classique. 
Ce livre qui, au départ, m’avait semblé s’agiter dans plusieurs directions, acquiert vite une structure bien fondée et qui progresse avec assurance, jusqu’à la fin ultime qui s’avère totalement inattendue. 
Ce roman nous plaque au visage un sourire que quelques rebondissements moins drôles parviennent à peine à effacer. Je le recommande aux amoureux de la belle musique, mais aussi à tous ceux qui savourent les moments d’intimité bien vécus entre amis et amants. 
Disponible en format papier ou en format numérique dans les bonnes librairies. 
"

Claude Daigneault
lien: http://lanoraye.42blog.com
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8 avril - Touché.

4/8/2013

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J'ai reçu ce mot d'une lectrice, dimanche:

"Bonjour, Je ne suis pas tombée par hasard sur votre roman. Une amie m'a fortement recommandé de me le procurer. Et j'ai compris pourquoi, après quelques pages J'en ai eu le souffle coupé. Vous décrivez des pans de nos vies. Mon mari et moi sommes musiciens et nos 2 filles étudient au Conservatoire. Vos références sont probalement les nôtres. Vos personnages sont originaux et ils sont vrais (ils ressemblent à des profs, des amis, des collègues) et votre histoire, si bien ficelée, est celle de musicens d'ici. Jusqu'ici, j'ai lu des histoires de musiciens d'ailleurs et enfin, vous décrivez avec des mots justes la dure réalité de ceux d'ici. J'aimerais bien que vous exploitiez à nouveau le filon. Merci de tout coeur pour ces heures d'agréable lecture. Bonne continuité."

Ce mot m'a beaucoup touché.

Lorsque j'ai publié mes premiers livres pour enfants, la série Bozo Nolet-Leclou, il est arrivé à quelques reprises que des parents de jeunes lecteurs me disent quelque chose comme  "Geoffroy (ou Olaf, ou Marie-Courge) s'esclaffait à tout bout de champ en lisant votre livre."

Rien ne pouvait me faire plus plaisir. Imaginer un instant que,  dans une maison, quelque part, un soir, un enfant rit. À cause de moi. 

Et là, cette dame, musicienne, qui a reconnu des morceaux de son univers dans mon roman, c'est comme une injection de vitamines.

L'écriture s'effectue dans la solitude et, pour moi en tous cas, dans le silence.

On part d'une idée. D'une scène qu'on a imaginée, d'une fin tragique ou d'un rebondissement farfelu. On travaille. Le récit s'organise petit à petit. Des milliers de décisions qui se prennent à la milli-seconde, ou qui nous hantent tout une fin de semaine. Le personnage devrait-il aller par ici ou par là? Pourquoi est-ce qu'elle porte un chapeau? Et de quelle couleur? Et pourquoi pas une  tuque?

À la fin, on ne sait plus rien. La fin de l'histoire survient quand notre capacité de décider est épuisée. Vas-y sans moi. Tu es grande maintenant. Prends tes propres décisions, dorénavant. Moi j'abandonne.

Et puis un jour,  une lectrice ramasse ton livre. Toutes ces décisions ridicules que tu as prises sur toutes ces situations inventées ou issues d'on ne sait où dans ton esprit, elle les rassemble et les organise dans sa tête à mesure que sa lecture avance. Elle les intègre à ses propres informations, aux détails de sa propre existence, et un sentiment ou une impression émerge de son expérience. Le verdict devient presque accessoire. "J'ai aimé cette histoire". "Je n'ai pas aimé cette histoire". 

Avouez que c'est fantastique.

Je suis pas mal chanceux, je trouve.
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