Maurice Boutin 1932-2013
Le 27 octobre 2013, à quelques jours de ses 81 ans, Maurice Boutin est décédé. Depuis quelques années, il était aux prises avec une collection de maladies, toutes plus sournoises et indignes les unes que les autres. Malgré les souffrances, Maurice continuait d’avancer, de tenir, avec élégance et discrétion. Et bien sûr, avec humour.
Il tenait à être présent le plus longtemps possible, pour accompagner le plus loin possible l’amour de sa vie, Mariette Dufour, sa dulcinée, depuis plus de soixante-cinq ans, elle-même gravement malade.
Elle lui aura donné deux fils, Jean et Mathieu que Maurice a aimés tendrement jusqu’à son tout dernier souffle. Depuis cinq années, il connaissait en plus le bonheur d’être le grand-père de sa petite Clara-Vi adorée.
Père aimant, époux dévoué, Maurice était également architecte. Il l’aura été jusqu’à ses derniers instants, commentant l’organisation spatiale et le design des lieux où il aura fini ses jours. Les écoles qu’il aura dessinées, il les dessinait en pensant aux enfants qui y joueraient et y apprendraient. Les hôpitaux, en faisant en sorte que les deux patients d’une même chambre bénéficient également d’une vue sur l’extérieur. C'était pour lui simple question de justice. En 1997, il avait accédé au titre de Fellow de l’Institut Royal d’Architecture du Canada, soulignant l’envergure et la qualité de son oeuvre. Il avait de l’admiration pour les gens de métier qu’il voyait œuvrer sur les chantiers, les artisans habiles, les musiciens en général et les altistes en particulier. Il aimait Talleyrand, Gogol, Montaigne ainsi que Buster Keaton. Le sirop d’érable constituait, selon ses dires, la meilleure des panacées.
C’est un homme d’une rare élégance et d’une infinie bonté qui vient de nous quitter.
Le 27 octobre 2013, à quelques jours de ses 81 ans, Maurice Boutin est décédé. Depuis quelques années, il était aux prises avec une collection de maladies, toutes plus sournoises et indignes les unes que les autres. Malgré les souffrances, Maurice continuait d’avancer, de tenir, avec élégance et discrétion. Et bien sûr, avec humour.
Il tenait à être présent le plus longtemps possible, pour accompagner le plus loin possible l’amour de sa vie, Mariette Dufour, sa dulcinée, depuis plus de soixante-cinq ans, elle-même gravement malade.
Elle lui aura donné deux fils, Jean et Mathieu que Maurice a aimés tendrement jusqu’à son tout dernier souffle. Depuis cinq années, il connaissait en plus le bonheur d’être le grand-père de sa petite Clara-Vi adorée.
Père aimant, époux dévoué, Maurice était également architecte. Il l’aura été jusqu’à ses derniers instants, commentant l’organisation spatiale et le design des lieux où il aura fini ses jours. Les écoles qu’il aura dessinées, il les dessinait en pensant aux enfants qui y joueraient et y apprendraient. Les hôpitaux, en faisant en sorte que les deux patients d’une même chambre bénéficient également d’une vue sur l’extérieur. C'était pour lui simple question de justice. En 1997, il avait accédé au titre de Fellow de l’Institut Royal d’Architecture du Canada, soulignant l’envergure et la qualité de son oeuvre. Il avait de l’admiration pour les gens de métier qu’il voyait œuvrer sur les chantiers, les artisans habiles, les musiciens en général et les altistes en particulier. Il aimait Talleyrand, Gogol, Montaigne ainsi que Buster Keaton. Le sirop d’érable constituait, selon ses dires, la meilleure des panacées.
C’est un homme d’une rare élégance et d’une infinie bonté qui vient de nous quitter.