Depuis que j'ai donné naissance à ce site, j'ai eu le bonheur de constater qu'en moyenne, une dizaine de visiteurs étaient venus s'égarer quotidiennement dans les méandres de mon esprit confus. Mais aujourd'hui, vous avez été presque 50 à atterrir sur cette page. 50 ! C'est un peu plus que le nombre de passagers d'un autobus Voyageur! Il faut dire que l'éditeur de mon roman, Druide, a eu la bonne idée de faire imprimer une superbe affiche de la couverture de mon livre et que j'ai réussi, depuis hier, à la placer à au moins deux endroits stratégiques. Le Théâtre du Nouveau Monde, notamment, en a pris trois. Une dans les toilettes des femmes, une dans les toilettes des monsieurs et une dans le hall. C'est très cool, parce qu'on se dit, ceux que le théâtre fait chier, ils vont nécessairement aux toilettes. Et là. qu'est-ce qu'ils voient? Une affiche qui annonce mon roman. Ils quittent donc à l'entracte, se garrochent chez Renaud Bray ou Archambault et achètent mon livre. Impatients de savoir comment ça finit, ils consultent les dernières pages, et là, PAF!, ils tombent sur l'adresse de mon site. Un visiteur de plus, et voilà l'argent qui rentre! Porsche 911: Here I come!
Mais l'endroit le plus stratégique où on a accepté de poser l'affiche, c'est chez le luthier Wilder & Davis, sur Rachel. C'est là que j'ai rencontré Maude, hier. Ceux d'entre vous qui ont lu le roman et qui connaissent Maude seront d'avis, comme moi, que Maude ferait une excellente Clothilde, la blonde de David dans le roman. Elle est jolie. Elle est musicienne. Maude, c'est Clothilde.
Le fait est que L'oreille absolue est un roman susceptible de plaire aux musiciens. Mais que, contrairement au poseurs de revêtements souples, qui ont le privilège d'être représentés à la Commission de la construction du Québec par le biais du sous-comité professionnel des poseurs de revêtements souples, les musiciens, surtout les classiques, sont all over the place. Ils sortent du conservatoire au bout de leurs études en violoncelle et deviennent crisseurs chez Provigo ou préposés à la billetterie au Festival juste pour rire, où ils vendront des billets pour le spectacle d'un funny guy qui a fait six mois à l'école Jusse pourrir pour pousser des blagues sur le fait que les gars sont comme ça et les filles sont comme ça. Grand bien leur fasse. Mais il demeure que, à mon avis, le monde a plus besoin d'entendre du violoncelle qu'une millième joke sur le fait que les filles prennent le contrôle de la salle de bain quand elles emménagent chez un humoriste.
Le son du violoncelle, c'est le son de la voix humaine. Je ne suis pas le premier à le dire. Parfois je trouve que ce qui manque au discours des humoristes c'est le violoncelle. Cette voix qui raconte les zones obscures de l'humanité. Pas obscures parce que tristes. Obscures parce qu'on ne les expose pas à la lumière du jour.
Toujours est-il que les musiciens se terrent je ne sais où. Je vais tenter de les trouver. Si vous en êtes un ou une, et que vous avez lu mon roman, donnez-moi vos impressions. Discutons-en ensemble. Surtout Maude.
Mais l'endroit le plus stratégique où on a accepté de poser l'affiche, c'est chez le luthier Wilder & Davis, sur Rachel. C'est là que j'ai rencontré Maude, hier. Ceux d'entre vous qui ont lu le roman et qui connaissent Maude seront d'avis, comme moi, que Maude ferait une excellente Clothilde, la blonde de David dans le roman. Elle est jolie. Elle est musicienne. Maude, c'est Clothilde.
Le fait est que L'oreille absolue est un roman susceptible de plaire aux musiciens. Mais que, contrairement au poseurs de revêtements souples, qui ont le privilège d'être représentés à la Commission de la construction du Québec par le biais du sous-comité professionnel des poseurs de revêtements souples, les musiciens, surtout les classiques, sont all over the place. Ils sortent du conservatoire au bout de leurs études en violoncelle et deviennent crisseurs chez Provigo ou préposés à la billetterie au Festival juste pour rire, où ils vendront des billets pour le spectacle d'un funny guy qui a fait six mois à l'école Jusse pourrir pour pousser des blagues sur le fait que les gars sont comme ça et les filles sont comme ça. Grand bien leur fasse. Mais il demeure que, à mon avis, le monde a plus besoin d'entendre du violoncelle qu'une millième joke sur le fait que les filles prennent le contrôle de la salle de bain quand elles emménagent chez un humoriste.
Le son du violoncelle, c'est le son de la voix humaine. Je ne suis pas le premier à le dire. Parfois je trouve que ce qui manque au discours des humoristes c'est le violoncelle. Cette voix qui raconte les zones obscures de l'humanité. Pas obscures parce que tristes. Obscures parce qu'on ne les expose pas à la lumière du jour.
Toujours est-il que les musiciens se terrent je ne sais où. Je vais tenter de les trouver. Si vous en êtes un ou une, et que vous avez lu mon roman, donnez-moi vos impressions. Discutons-en ensemble. Surtout Maude.